Christophe

Christophe, indémodable de la chanson française, a clôturé le festival des indisciplinées, au Grand théâtre de Lorient.

Ce spectacle, qui se voulait plus intimiste, affichait complet, et a tenu toutes ses promesses!

 

Le personnage de légende, bien campé dans ses santiags, a sans grande difficulté conquis la salle. Grâce inévitablement aux classiques de son répertoire tel qu'Aline, Les marionnettes ou encore Les mots bleus; à ses nouvelles chansons, mais également à ses reprises émouvantes. En effet, Christophe a profité de l'occasion pour rendre hommage, de sa voix fragile, aux artistes qu'il aime: Brassens et Bashung. Une vague de douceur commémorative qui fait du bien !

 

La séparation de la scène en trois parties distinctes, et les différents éclairages, créaient trois ambiances différentes. Et permettait à Christophe de dévoiler toute l'ambivalence de son talent: au piano, au synthé, à la guitare, et à l'harmonica... Pour le plus grand plaisir du public!

Je n'ai pas obtenu ma demande d'interview. Mais à 68 ans, et après deux heures et demi de solo: Comment peut-on lui en vouloir?

De plus, Christophe s'était déjà beaucoup livré, grâce à ses «intermèdes confidence» pleins d'ironie et d'autodérision, qu'il a, fidèle à sa réputation, accompagné d'un Jack Daniels!

Il nous a dévoilé «ses secrets». L'artiste qui fût applaudit chaleureusement n'a pas fait de rappel, comme il le dit, il n'a plus vingt ans...

                                                                                                          Audrey Belghit

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