Bertrand Belin, l'année commence pour la MAPL


 

C'était le Jeudi 17 Septembre, Bertrand Belin a donné un concert aux studios de Lorient. Entrée libre.

Voici les ressentis d'une nouvelle recrue du Speed, grand amateur de concerts.

Toi aussi t'y étais ? Le lien "commentaire" est fait pour toi !

 

Bertrand Belin est un chanteur/compositeur/guitariste. Il s'insère dans le monde de la musique en jouant pour un groupe canadien:Stompin'crawfish, avec lequel il sort deux albums. Il jouera ensuite dans divers groupes anglais puis français. Il s'affirmera en 1998 en créant son propre groupe, "les enfants des autres". Son premier vrai album sortira en 2003, qu'il composera lui-même et qu'il enregistrera avec des amis cubains.

 


 

Bertrand Belin compose aussi des musiques pour divers spectacles et est même l'auteur d'une chanson d'Olivia Ruiz : "Pour te dire tout". Son style penche vers la chanson française, mais aussi vers l'inclassable. Pourquoi? Haha bah allons vérifier ça !

 

Le concert se déroule donc aux studios des halles de merville, pour un rendez vous plutôt fermé, intime, c'est à dire 30 personnes maxi. Pour commencer, notre ami Bertrand s'offre une pause pré concert et arrive sur scène 20 minutes plus tard. Enfin! il vient de finir de faire son eau minérale 0% sodium, nous allons enfin pouvoir écouter ses petites merveilles.

 


 

Bah c'est pas terrible en fait, c'est de la musique genre "fond sonore pour téléfilm des longs après midi - en maison de retraite j'entends - branché sur france 3. Bien que ses compositions instrumentales soient plus que correctes, ça manque de saveurs, ça ne renvoie à rien, on ne retrouve aucune sensation. Les paroles sont, heureusement pour lui, grammicalement correctes, mais sont là encore complètement vide de sens. Sa chanson et sa composition se joignent donc à merveille, puisque aucune n'est trop rustre pour prendre les rennes et conduire ce fond sonore vers une quelconque sorte de mélodie. La prestation solo est donc très bof, et l'ambiance de la salle est digne d'un vernissage : on se fait chier et on trouve ça superficiel, mais on la boucle et on est partargé entre le sentiment de pitié pour ce pauvre gars ayant du talent mais pas l'énergie, et l'envie de tout casser pour se soulager. Bref, on perd son temps.

 

Article écrit par Benoit

 

 

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