Emily Loizeau, épisode 2


 

 

Juste après son concert, Emily Loizeau ne peut s’empêcher de venir nous parler ! C’est un peu une habituée du speed !

 

 

Alors comment c’était cette première fois aux charrues ?

Super, vraiment, un public hyper attentif et joyeux en même temps, on a pris beaucoup de plaisir !

 

Lors d’un concert lors d’un festival, est-ce que tu as l’impression de speeder plus qu’ailleurs ?

Non j’ai pas eu cette impression, c’était un peu impressionnant quand même mais, du fait que l’on soit un trio, très acoustique, on a plus l’habitude jouer dans des théâtres, public assis … et du coup ça nous permet vraiment de faire sortir autre chose dans ce genre de contexte …
Il y a pas mal de programmateurs qui n'imaginent pas qu’on pourrait faire ça, et en fait on adore ça ! 

 

Il y avait peu être quelques difficultés à passer en début de journée, en plein jour, cela va peut être changer l’humeur des chansons ?

Oui, ça c’est clair, le spectacle au départ, joue vraiment sur les ombres, la pénombre, la lumière, de la vidéo et donc en plein jour, ça ajoutait encore de la difficulté. Mais c’est bien, on fait les choses différemment et on s’éclate !

 

 

Tu as fait en juin, une tournée en Inde avec Mlle Kay et anais. Qu’est ce que tu en as pensé ?

C’était super, je rêvais d’aller en inde depuis que j’ai 6ans et rien que le fait d’y aller c’était énorme.
C’était un peu bref et très intense.
On n'a pas vraiment eu le temps de se plonger dans L’inde au sens propre … 5 concerts en 7 jours dans 7 villes différentes, c’était assez épuisant …

Le plus bouleversant, c’était que les habitants nous disent, que c’était magique, qu’ils n'avaient pas ce genre de musique là chez eux !

 

Tu as pas mal chambré les journalistes de France Inter sur scène tout à l’heure (rires), est-ce que tu vas passer en boucle sur France Inter maintenant… ?

Au contraire, France Inter, me soutient beaucoup, alors qu’il y a d’autres radios que je pourrais pourrir au contraire, mais sincèrement, France inter, a toujours été là, et ça me bouleverse justement quand je m’y rends…

 

Tu as un rapport avec l’Anglais, un peu cabaret, jazz… Est-ce que finalement, ça va peut-être te porter vers un autre univers pour des prochains albums ?

Euh…non, ça ne me tente pas. J’écoute de tout, mais je n'irais pas jusque là. Ce que j’écoute, ce sont des choses qui me nourrissent et qui m’inspirent, mais j’abandonnerais pas ce que je fais actuellement pour du jazz vocal par exemple.

 

 

On a vu beaucoup d’artiste venir sur scène avec une bière… un univers un peu dévergondé, on peut le constater tous les soirs aux vielles charrues… Et vous, le dévergondé c’est ça ou pas ?

Tu trouves que je suis un peu coincée c’est ça ? (rires)

Non, je ne me bourre pas la gueule avec mes concerts, mais j’aime bien boire un petit coup, ça c’est clair !

J’ai des musiciens et une petite équipe qui est plutôt pas coincée, donc c’est cool !

 

Je sais, que tu soutiens beaucoup de jeunes artistes, et est-ce que par coup de cœur tu prendrais une première partie ?

Bien sûr, mais ça demande forcément un vrai coup de cœur.

J’en ai eu un tout récent par une jeune fille, « claire tout court », et ça me plaît vraiment !

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