Housse de Racket


 

 

 

Alors dans cet article je vous présente un groupe qui s’appelle les Housse de racket. Ils sont connus pour une chanson qui s’appelle OH Yeah, une autre qui s’appelle, 1, 2, 3, 4…

« Et bien, ça promet », me direz vous.

 

Très intéressant néanmoins comme groupe. Une musique qui ne suit pas toujours le schéma de Oh yeah, couplet/refrain, 3 minutes et voila !

Ce n’est pas plus mal, car ce groupe a vraiment quelque chose d’intéressant à faire découvrir. Cependant, il n’a pas été facile pour eux de précéder Tahiti 80 et de chauffer la salle du Manège ce soir là… « Vous êtes le meilleur public de France ! » ont-­il lancé entre deux morceaux. C’était bien sûr histoire de réchauffer un peu l’ambiance de la salle, car comme meilleur public de France, on a vu mieux ! La preuve en interview !

Alors on est vraiment le meilleur public de France ??

Euuuuuuuuuuuuuuuuuuhhhhhhhhhh….. Ouais à fond…. (rires). Non, la vérité c’est qu’on sent que les gens sont intrigués par Housse de racket. On connaît surtout « Oh yeah » pour l’instant. Mais ce style de chanson ne constitue que 50% de Housse de racket. L’autre moitié est plus aérienne, psychédélique où on essaie vraiment de briser les formats. Alors forcément, les gens qui s’attendent à entendre 12 fois Oh Yeah risquent d’être un peu déçus.

Mais là c’est la première tournée qu’on fait, après la sortie de l’album. Alors chaque soir c’est différent. Tout est nouveau pour nous, et c’est plutôt cool.

Et donc à partir de cette première expérience, est-­ce que vous pensez rester dans le style pop, ou psychédélique, ou rester entre les deux ?

Là, on estime qu’il n’y a pas de choix à faire. Dans l’album les deux styles sont présents, même si la pop formatée domine. Mais le live, pour nous c’est une manière de faire exploser les morceaux et de détruire la structure.

Et effectivement, Oh Yeah, on la connaît très bien. Ca fait quoi d’être générique Météo au grand Journal ??

Et bien ça nous fait plutôt plaisir. Le Grand Journal ne nous a pas demandé la permission avant, et on l’a appris en même temps tout le monde. Ce sont des potes qui nous ont appelé pour nous le dire, en fait. Maintenant notre travail c’est d’associer Oh Yeah et Housse de racket, parce que les gens connaissent souvent la chanson sans nous connaître nous. Et à chaque fois qu’on fait Oh Yeah dans nos concerts, on voit des gens qui se rendent compte que c’est nous qui chantons ça, et qui tirent une tête du genre « ah Ouais cool !! ». Cette chanson, c’est notre carte de visite.

Mais votre nom de groupe vous pouvez nous expliquer clairement d’où il vient ?

Disons qu’on était simplement deux jeunes cons qui en avaient marre de la French Touch, des samples de funk avec de la grosse caisse par-­dessus…Donc on se disait que la house rackettait le funk, et que nous, on allait racketter la house. D’où Housse de racket.

Avec quels artistes collaborez-­vous ?

Ben là on côtoie souvent les Air, Justice, qui sont vraiment des gens qu’on estime dans notre milieu. Sinon on a rencontré Christophe. Pas Maé, ni la tortue, mais celui qui a chanté Aline, et les Mots Bleus. On a le projet de remixer ses chansons.

Le coup de coeur des Housse de Racket :

Late Of The Pier, un groupe comme seule l’Angleterre sait enfanter. Les mecs ils sont hyper jeunes et ça part dans tous les sens, c’est hyper moderne…

 

 

 

 

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