Piers Faccini

Piers Faccini était de passage aux Arcs de Quéven pour un concert très attendu. En première partie, Lubiana était invitée à se produire sur scène. Mais malheureusement, pour raison de la Covid-19, cette artiste belge n’a pas pu faire le déplacement. C’est donc le groupe Horla qui la succéder.

 

C’est un binôme fasciné par « le souffle de Skip James » qui a débuté la première partie de cette soirée aux Arcs. Jack Titley - au chant et au bandjo accompagné par Pauline au chant, au gadulka (instrument à cordes) et au violoncelle - « ont décidé à leur tour de tirer leur chapeau à ce grand musicien » qui est Skip James. Ils ont réussi à remanier son répertoire avec leurs doubles voix ainsi que leurs instruments d’une manière qui leur est propre et particulière.

C'’est ensuite Piers Faccini et son groupe qui ont pris place sur la scène et ce d’une manière envoûtante. Ce chanteur et musicien anglo-italien renoue avec son amour du blues et du folk (Et il a bien fait !). C’est en « pleine nature » qu’il écrit et compose ses musiques, est-ce de là que provient sa délicatesse ? Ses mélodies « dessinent un univers imaginaires » où des langages musicaux de cultures et de traditions diverses se juxtaposent à merveille. Grâce à sa musique, il met en lumière, à sa façon, les cultures et traditions des pays du Moyen-Orient et de l’Italie. Celles-ci ont beaucoup de sens pour Piers Faccini. C’est comme si, il ne voulait pas les laisser dans l’ombre…

Il chante en français, anglais, italien, espagnol ou arabe tout en jouant divinement bien de la guitare et de l’harmonica (pour amener un peu de blues). Il est accompagné de brillants musiciens, Simone Prattico à la batterie, Malik Ziad au guembri et à la mandole, Juliette Serrad au violoncelle et Séverine Morfin au violon alto. Tous, ont un pouvoir enchanteur. En une seconde, nous sommes emportés ailleurs, sur une autre planète où l’environnement est sain et naturel.

Piers Faccini, a en parallèle de la musique, son activité de plasticien. Ce sont ses œuvres en papiers découpés que nous voyons derrière lui lors du concert. Celles-ci révèlent la forme d’animaux et de végétations. Elles sont mises en lumière devant des draps blancs laissant place à la magie des yeux mais aussi des oreilles…

Cet artiste rare en son genre, pure et d’un optimisme incroyable ne cessera pas de nous émerveiller et de nous surprendre. Je vous conseille d’écouter son magnifique album « Shapes of the Fall » afin de voyager à travers la nature, les cultures et les traditions. Laissez-vous transporter par les voix et les instruments. Sensations et émotions garanties !  

Charlotte

 

 

 

 

 

 

 

Rechercher