The Pirouettes... carrément !!!

Groupe aux multiples facettes et aux nombreuses influences, The Pirouettes est le groupe en pleine croissance au sein du cocon de la jeune chanson française. On les a rencontrés lors d'un passage au Manège pour leur poser quelques questions.

 

Issus du couple de Léo Bear Creek et Vickie Chérie, The Pirouettes s’est créé en 2011, alors que les deux jeunes amoureux n'étaient qu’au lycée. Désormais âgés de 22 et 23 ans, ils se sont propulsés au cours de l'année 2016 avec la sortie de leur premier album, “Carrément Carrément”. C’est avec de beaucoup de fun que Léo et Vickie nous partagent leur relation, dans des chansons entraînantes, colorées et parfois accompagnées d'un certain ego-trip extravagant.

 

Vous adoptez un genre assez éclectique, vous piochez vos inspirations dans des milieux très différents. Comment est-ce que vous définiriez votre musique ?

Léo : Pour faire assez simple, on dit qu’on fait de la pop-électro chantée en français, mais c’est vrai que si tu creuses un peu, tu peux y voir des influences hip-hop.

 

Et comment est-ce que vous composez vos chansons ? Où est-ce que vous allez chercher les thèmes qui les composent ?

Léo : On commence toujours par des instrus avant de penser au thème ou au texte. Du coup, c’est un peu la mélodie qui guide le texte. Ça doit dépendre de l’humeur dans laquelle on est, quand on écrit une chanson, pour le choix du thème. Mais c’est vrai que vu qu’on est en couple, forcément on parle beaucoup d’amour.

Vicky : C’est inspiré directement de notre vie, ou ça peut dériver, mais juste un peu.

 

Quand on parle de vous, on évoque souvent La Femme en vous définissant comme un "enfant" de ce groupe. Qu'est-ce que vous en pensez ? Ce n'est pas un peu dérangeant?

Léo : Un enfant de La Femme ?

Vicky : Nous sommes tous des enfants de La Femme !

Léo : C’est vrai que c’est un groupe qui nous a influencé au départ et qui nous a décomplexé par rapport au français. De plus, c’est un groupe qu’on aime beaucoup. Après, j’ai l’impression qu’on fait une musique différente et qu’on n’a pas le même public. En tout cas, on ne cherche pas à faire de La Femme.

 

 

 

Est-ce que vous auriez des découvertes musicales intéressantes de 2016, ou peut-être même de ce début d'année 2017, à nous partager ?

Léo : Ouais. En ce moment, on écoute vachement l’album de Kadhja Bonet. C’est chanteuse américaine qui vient de sortir son album en France, et c’est très très bien. Et aussi, le morceau de l’album qu’on aime particulièrement s’appelle “Fairweather Friend”.

 

Vicky, tu as fait une école d'arts décoratifs. Comment est-ce que ton apprentissage se répercute dans le groupe ?

Vicky : Je fais toutes les pochettes par exemple. Aussi, je fais certains clips. Donc voilà, je gère un peu l'esthétique du groupe, notre image, pour que ce soit le plus beau possible. Enfin, j’espère !

Léo : On ne serait rien sans l’image avec les Pirouettes, on sort beaucoup de clips, et c’est beaucoup grâce à Vicky.

 

Est-ce que vous auriez des oeuvres artistiques telles que des films ou des tableaux, qui auraient inspiré votre album, vos chansons, ou vos clips ?

Vicky : Ouais, carrément, il y en a plein. C’est dur à définir.

Léo : Il a vraiment un côté cinématographique dans nos clips. C’est vraiment influencé par le cinéma. Je pense notamment aux films de Paul Verhoeven. C’est notre réalisateur préféré.

 

Content pour les césars, donc ? (Elle, le dernier film de Paul Verhoeven a reçu 2 césars 2017 : Celui de la meilleure actrice pour Isabelle Huppert et celui du meilleur film)

Léo : Ouais ! Et aussi, fun fact : la veille des Césars, j’étais dans le train avec Isabelle Huppert et je lui ai glissé un petit “Très fan de ce que vous faites”. Elle m’a répondu juste par un sourire, genre ultra humiliant.

 

Vous avez déjà réussi à vous faire un petit nom sur la scène parisienne, la capitale vous connait. Du coup, qu'est-ce que ça vous fait de jouer en province ?

Léo : Forcément, c’est un peu moins la bonne ambiance qu’à Paris. Mais des fois, ce n’est pas forcément vrai. Il y a des endroits comme Bordeaux ou même Bruxelles où là, c’était le feu et ça dépassait même Paris. Mais c’est clair que l’essentiel de notre public est parisien, pour l’instant. Mais c’est là où on vit, c’est cool.

 

 

Et est-ce que vous jouez ailleurs qu'en France ?

Vicky : En Belgique !

Léo : Ouais, c’est vrai qu’on a un peu joué en Belgique.

Vicky : Après, on a déjà joué en Allemagne deux fois, mais on ne peut pas dire qu’on a fait une tournée Allemande.

Léo : Le premier concert qu’on a fait en Allemagne, c’était à Berlin, et c’était vraiment un bon concert. C’était au tout début du groupe, très sympa, dans un festival qui s’appelait “By The River Festival”. Très cool !

 

Enfin, votre album est sorti l'année dernière. Vous pensez retourner en studio rapidement, ou plutôt travailler sur d'autres projets ?

Léo : On va essayer de retourner en studio cet été, pour faire de nouveau titres.

Vicky : Il faut qu’on compose d’abord.

Léo : A suivre !

Article signé Maxime Robert

 

 

 

 

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