Art Rock 2011 : Les interviews


 

 

Retrouvez toutes les interviews de Mademoiselle Abdel réalisées à Saint-Brieuc.

Au programme Bryan Ferry, Yann Tiersen et plein d'autres...

De belles rencontres bien sûr et des anecdotes vraiment sympas !!!

ATTENTION DONC, VOICI LES QUESTIONS D'ABDEL 

 

Interview Bryan FERRY

Pour moi Bryan FERRY c'est l’élégance incarnée. Le gentleman au costume toujours impeccable et là il arrive à la conférence en basket (chaussette blanche visible!!!!) Donc gros scoop Brian FERRY est classe que sur scène !)

Connaissiez-­vous le festival Art Rock auparavant ?

Non. Mais on m'a parlé de son côté pluridisciplinaire et cela m'a beaucoup plu. Je trouve aussi très intéressant que le festival ait lieu dans une ville plutôt que dans un champ.

Quels souvenirs gardez-­vous de Roxy Music ?

C'était une période très excitante avec beaucoup de souvenirs cachés... L'époque des premiers albums et des premières tournées. Une façon de vivre la musique passionnément. Mais aussi d'associer à cela le plaisir de voyager partout dans le monde. C'était aussi une période pendant laquelle la musique représentait tout pour nous. Nous étions jeunes. Ensuite avec l'âge, d'autres choses comme la famille prennent plus d'importance. Mais c'est vrai que cela reste pour moi une période très excitante et pleine de joies.

Pourquoi avez vous choisi Kate MOSS pour la pochette d'Olympia?

Kate Moss est le modèle qui cristallise parfaitement le côté rock'n'roll et l'esprit glamour sulfureux qui caractérise les pochettes de Roxy Music depuis le début de notre carrière.

Ce soir vous êtes sur la grande scène, donnez-­‐nous quelques indices...

Il y aura beaucoup de monde sur scène. Des chanteurs, des musiciens et des danseurs mêlant jeunes talents et personnes plus expérimentées. Nous jouerons d'anciens morceaux, de la période Roxy Music et des morceaux d'Olympia. Je trouve très important de revenir sur toute ma carrière. Pour mes fans et ceux qui me découvriront pour la première fois.

 

Rencontre avec Florent Marchet

Gargilesse, Courchevel ou Rio Baril, vous donnez toujours des noms de lieux (réels ou imaginaires) à vos albums, pourquoi ?

Parce que pour moi le point de départ en écriture, ou le point désir devrais-­je dire, est toujours lié à un lieu, à une géographie. Ce ne sont jamais des lieux choisis au hasard, il y a toujours derrière une forte symbolique, sociale ou romanesque. C’est l’environnement premier qui me permet de créer mes personnages, mes histoires. Je travaille aussi beaucoup autour de cette problématique : être un étranger chez soi. Sans lieu, pas d’histoire !

Vos influences musicales ?

J’aime autant la musique folk américaine (Elliot Smith, Sufjan Stevens…) que la musique du 19ème (Chopin, Schubert..), la pop anglo-­‐saxonne (Belle and Sebastian, Divine Comedy…), la musique africaine (Toumani Diabaté…), l’électro (Kraftwerk, Aphex Twin…) Sans oublier la chanson française (Gainsbourg, Ferré, Murat, Dominique A, Miossec…). C’est assez large, j’aime beaucoup de styles, c’est une nourriture essentielle à la création…

Vous êtes un extraordinaire conteur de ces petits moments de l’existence. Qu’est ce qui vous inspire ?

La vie de ceux que j’aime, ma propre vie, des faits divers, une photo, un roman, un film, une discussion glanée dans un train…. La vie des autres en général. Raconter ma petite affaire privée n’a pas beaucoup d’intérêt. Raconter la société dans laquelle on vit, telle qu’on la ressent, c’est déjà mieux.

Et pour finir…. Pourquoi cette moustache ?

Parce qu’il faut toujours une question décalée pour terminer une interview et que je suis sympa, vous n’avez pas eu besoin de vous creuser la tête.

 

Conférence avec The Hives

Quelles sont vos influences musicales ?

Nous avons commencer par être influencer par la musique Punk et aussi par la musique « Rock garage », la musique des années 70. Nous essayons de prendre le meilleur de chaque musique.

 

Vous avez été plusieurs fois qualifier de meilleur groupe « scène » au monde, la scène c'est ce que vous préférez ?

En tant que musiciens nous aimons nous produire devant un public, être sur scène.

Vous avez réservez la première date de votre tourner à Art Rock, qu'es que vous allez nous proposer ce soir ?

Nous promettons d'être rien de moins que géniaux.

 

Interview de Yann Tiersen

Bon Yann c'est mon chouchou à moi! Alors il y aura que du positif dans cet interview! Même si bon ok je l'accorde j'aime un peu moins son dernier album Dust lane.... Mais Yann c'est Yann et tout ce qu'il fait = chef d'oeuvre!

Il s’est passé pas mal de temps entre la BO de Tabarly et l'album Dust Lane...Vous m'avez manqué, que faisiez vous?

Ma mère est morte, un ami proche également. Mais je passe pas mal de temps à Ouessant, j’ai donc un rapport particulier à la mort. Un rapport rassurant : le cimetière est situé en face du bar… Je connais assez bien les voisins de mes parents du coup. J’aime bien ce rapport-­là, ça fait partie de la vie!

Pouvez vous m'en dire plus sur votre association avec Syd Matters, Matt Elliot, Gaelle Kerrien pour Dust Lane?

Tout au long de cet album, on aborde à la fois un côté rock étincelant et en progression ("Palestine"), des mélodies étoffées ("Amy"), des élévations intrépides de cordes ("Till The End") et la simplicité de ballades intenses ("Fuck Me"). Sur cet album, j’ai réussi ce que j’ai toujours eu envie de faire. Quelque chose de très dense, un peu comme Le Sacre du Printemps ou les oeuvres de Messiaen. Un magma sonore dans lequel, lorsque tu regardes de près, tous les détails apparaissent.

Mais vous aimer quand même par dessus tout votre « indépendance »?

C’est un principe que j’ai gardé depuis le début. J’ai toujours enregistré chez moi, alors que j’aurais pu demander d’énormes moyens à ma maison de disque après L’Absente. Sur Dust Lane, la maison de disque n’est plus là. Ma compagne s’occupe de la tournée, du management. Tout est devenu beaucoup plus sain.

Et votre tournée aux Etats‐Unis?

Le public américain est très ouvert. C’est génial. La B.O du film m’a rapporté tout un public beaucoup plus sensible au flonflon et à Montmartre, c’était un complet malentendu. Là où j’ai souffert, c'est où pas mal de gens décontenancés par notre côté rock quittaient la salle avant la fin. Tout cela est digéré maintenant. Et beaucoup d’étrangers m’ont découvert avec Amélie et continuent à me suivre aujourd’hui.

Reportage signé Mademoiselle Abdel pour le média Speed.

 

 

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