Tron l'Héritage
Film fantastique de Joseph Kosinski Avec : Jeff Bridges, Garrett Hedlund, Olivia Wilde Sortie le 9 Février 2011 Synopsis Sam Flynn, 27 ans, est le fils expert en technologie de Kevin Flynn. Cherchant à percer le mystère de la disparition de son père, il se retrouve aspiré dans ce même monde de programmes redoutables et de jeux mortels où vit son père depuis 25 ans. Avec la fidèle confidente de Kevin, père et fils s'engagent dans un voyage où la mort guette, à travers un cyber univers époustouflant visuellement, devenu plus avancé technologiquement et plus dangereux que jamais... |
Critique de Sören
Encore un film en 3D, inovation de ces dernières années, parait-il ? J'ai une idée s'ils inovaient dans les scénaristes ? Cela permettrait de voir des films aux histoires intéressantes. Trouver un bon titre est aussi une chose importante parce que le film s'appelle Tron ok, mais encore faudrait-‐il que le personnage éponyme apparaissent plus de 5 minutes ! Non ?
L'univers du film tout en lumière et en sonorité "informatique" est sympa, mais à petite dose. Parce que là c'est du n'importe quoi, on ouvre une porte, on se croit dans un réfrigérateur. En plus l'univers électro/boite de nuit/psychédélique, j'aime pas, ça fait mal aux oreilles, ça manque souvent de talent (ceux qui en ont sont malheureusement trop confidentiels) et ça peut provoquer des crises d'épilepsie ! Sisi, je vous assure ! Bon ne vous inquiétez pas, la seule crise que j'ai vécu est une crise d'ennui associée à une envie de manger un truc, allez comprendre...
Alors si en plus on vous sert une 3D fade, comment voulez-vous apprécier les effets spéciaux et l'univers du film. L'aspect comique de la chose étant que les pubs Haribo diffusées avant le film sont d'une qualité nettement supérieures.
Le scénario est convenu, sans saveur, attendu et comme souvent dans les blocks busters aujourd'hui ça manque de personnages secondaires, on sent le personnage secondaire extrêmement seul, pas de pote anti héros pour apporter une dose d'humour, certes la version de l'histoire que je propose est convenu mais au moins elle est efficace.
Regardez la saga Matrix dans le même genre, elle a su alterner entre le spectaculaire et le réfléchit, la scène de combat et les plans statiques. Toute l'histoire ne reposait par sur Néo et Trinity, il y avait des second rôles, sympathiques, énervants, mystérieux, maîtres, disciples.
Ma note Speed : SSSSS
Critique de Maël
Ce petit blockbuster part avec beaucoup d’ambition le malheureux, révolutionner la technologie numérique, le spectacle au cinéma, avec ses effets spéciaux novateurs de la 3D et de l’E-‐motion. Eh bien désolé aux messieurs les ingés, techniciens et à tout le staff qui y croyait, mais le choc visuel espéré m’est passé à côté ! (Peut-être pas à d'autres, ça reste un avis personnel et surtout pas objectif !) Au mieux c’est très crédible et immersif, en parlant technique pure, sans parler de son esthétique, mais on est loin du choc où on reste sur le cul bouche bée (genre les premiers jeux HD, gears of war et co). On se rassure un peu au niveau esthétique car elle est très travaillée, même réussie, puisqu’elle proclame fièrement son identité de geekette, à coup de néons luminescents et de musiques électros signées Daft Punk. Même si je suis forcé d’avouer que ça rend bien, et que la bande-son est clairement mortelle -‐merci les lyonnais-‐ le côté ‘on met de la jolie lumière partout partout, sur les vêtements, les motos, les building, la cafetière, les chaussettes […][…], j’ai trouvé ça un poil too much !
Donc dans le fond ça reste un blockbuster digne de ce nom, à classer dans la lignée d’Avatar, éblouissant visuellement et attristant dans le fond.
La principale ficelle du scénario est tressée par la relation Père/fils qu’entretiennent les Flynns, mais les dialogues dégueulasses dignes de mes premières rédac de collège, ajoutées à l’absence totale de rebondissements percutants, leur enlève toute force et crédibilité.
Une autre ficelle, qui elle, me paraissait innovante à l’écrit mais qui m’est restée en travers de la gorge à l’écran, est la transition 2D vers la 3D, dans l’optique de donner de l’intensité au passage entre le monde réel et le cyber-univers. Elle est même carrément inutile, voire juste sensible. Alors encore une fois me voilà crier presque à l’arnaque, d’autant plus que sa présence n’est pas « omni »présente. Durant un bon tiers de la séance on passe pour des pigeons de haut vol, et en plus ils se permettent de nous conseiller en début de film de garder les lunettes sur toute la durée du film. Une chose ridicule puisqu’elles n’ont aucun effet pendant les scènes en 2D classique des passages « monde réel », sinon de teinter et d’assombrir leurs couleurs. Sinon rien à redire au jeu d'acteur, juste qu'ils n'ont pas été poussés dans leurs retranchements... Une petite interrgation existentielle vient me saisir au sortir de la salle, pour un film qui nous place dans un univers où l'informatique est maître, il n'est pas un peu paradoxal que son scénario tienne sur 4 octets ?
Bref pour finir correctement cette critique pas très élogieuse je ne vous conseille pas ce dernier Disney, (petite paranthèse : si j'étais vous, je mettrai de côté ma place pour le prochain pirates des caraïbes, qui annonce plein de promesses) ou alors regardez le tranquillement en téléchargement... légal ( !).
Ma note Speed : SSSSS