La Malédiction de la dame blanche

Durée : 1h33

Nationalité : Américaine

Réalisateur : Michael Chaves

Genre : Horreur/Surnaturel

Acteurs :  Linda Cardellini : Anna Garcia

                Marisol Ramirez : La dame blanche

                Raymond Cruz : Rafael Olvera

 

Synopsis

En 1970, à Los Angeles, une assistante sociale, Anne Garcia, ignore les avertissements d'une femme concernant une entité étrange, hantant les enfants. Elle et ses enfants vont se retrouver confronté à une malédiction qui les pourchasse, la dame blanche.

 

Critique

L'ambiance lugubre est immédiatement placée par une introduction courte mais intense, posant les origines de la dame blanche. Pour la suite, même si l'horreur et l'épouvante sont  au rendez-vous, la narration ne comporte aucune forme extraordinaire. Le film alterne de phase où les histoires est développée par des phases destinés à effrayer le public. Même si l'histoire est bien menée et facile à suivre, cela peut relativement gâcher le sentiment de peur du spectateur par des scènes d'horreur extrêmement prévisible. Après une période de dialogue destiné à faire avancer le scénario, le spectateur s'attend immédiatement à une apparition de la dame blanche, histoire de réveiller le public.

 

Le jeu d'acteur, lui, est satisfaisant. Le jeu de l'assistante sociale et de ses deux enfants laissent transparaître la peur et l'inquiétude, provoquant un sentiment d'empathie chez le spectateur qui ne peut que partager ces émotions. Concernant Marisol Ramirez, l'actrice interprétant la dame blanche, ses mouvements et sa démarche colle parfaitement au rôle. Les déplacements de la dame blanche n'ont rien de naturel et participe à un sentiment oppressif et d'angoisse chez le public. Ses expressions sont également réussies même si le maquillage peut en être pour beaucoup.

 

Côté mise en scène, comme il est évoqué précédemment, les phases alternent par de l'histoire et de l'horreur. Malgré cet aspect extrêmement prévisible, il est à noter que les apparitions de la Dame blanche sont réussis. L'ambiance lourde et pesante qui précèdent ses apparitions sont réussis et ne laissent pas indifférent. Les moments culminants de l'action sont toujours des surprises, tant l'apparition de l'antagoniste se veut imprévisible à déterminer. Le point négatif de ces moments est le fait que l'épouvante repose bien trop sur les screamers. La dame blanche apparaît, la quasi-totalité du temps, en poussant un cri effroyable. Cela surprend le public et il est dommage de constater que tout l'aspect angoissant du film résulte presque dans l'attente de ce fameux moment ou le spectateur va sursauter de surprise. On passe plus de temps à craindre le screamer plutôt qu'à être inquiet par la Dame blanche en elle-même.

Pour conclure, La Malédiction de la dame blanche est un bon film d'épouvante de par le fait qu'il respecte son engagement : celui de mettre le public dans une situation d'angoisse et d'inquiétude. L'histoire se prête à ravir à cette sensation. Cependant, l'ambiance ne suffit pas à faire peur au public et nécessite une véritable mitraillade de screamer pour le maintenir alerte. Si cela fonctionne sur moi, peu expérimente dans les films d'épouvantes, cela peut sûrement décevoir le spectateur aguerri de ce thème.

 

SSSSS

Critique de Kenan Emery

 

 

 

 

 

 

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